A l’heure où je t’écris
Samba, belle endormie,
Ulysse tient seul la barre
Et s’éloigne du phare
Que tu étais pour lui
De jour, comme de nuit.
Ulysse, roi des câlins,
Dissipe mon chagrin,
Félin sentimental
A l’allure royale,
Il me suit pas à pas
Ronronne sous mes doigts.
Samba le cajolait
Souvent le toilettait
Deux cœurs à l’unisson
La mère et son chaton
Pulsations de bonheur
Inondées de douceur.
A l’heure où je t’écris
Samba belle endormie,
Ulysse maître des flots
Dirige seul le bateau.
Nous vois-tu de là-bas
Du paradis des chats ?
Toi, tu es bien présente
J’entends ta voix qui chante
Tes petits miaulements
Tels des chuchotements
Et dans tes grands yeux verts
Je sens la vaste mer
Où nous voguons sans toi
Samba…