lundi, 06 avril 2015 15:41

Une sacrée minette

Écrit par  Valérie Levert
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Esther

Hannah m’a dit : « il faut écrire l’histoire d’Esther ! Elle est trop rigolote ! »

Esther, c’est notre miss d’un an, Hannah, c’est notre fillette de 6 ans : toutes les deux doivent avoir dans la correspondance humains / chats le même âge… Et une grande complicité les unit.

Esther, c’est aussi officiellement Esmeralda : deux prénoms riches d’échos. Vitalité, grâce, indépendance, caractère facétieux, voilà en quelques mots Esther, notre danseuse. Pour brosser un portrait un peu plus détaillé, il faut évoquer une de ses journées…

Tout d’abord, Esther se lève, s’étirant pour faire valoir son corps souple et longiligne. Si la porte de la chambre d’Hannah est restée ouverte, c’est du lit de sa petite maîtresse qu’elle saute après lui avoir râpeusement léché la main, sa façon à elle de la réveiller, ce qui fait rire Hannah aux larmes.

Et puis c’est la valse matinale : du lit au bureau — ce qui renverse joyeusement le pot à crayons —, un petit saut de deux mètres environ pour aller observer depuis la fenêtre les oiseaux qui saluent le jour. Et hop, direction le rideau, cachette fantastique pour faire peur à Diego. Il vient, lui aussi, câliner sa petite maîtresse qui se prépare à partir à l’école. La partie de cache-cache commence ; Esther est toujours la meilleure. Le bon gros Diego n’en revient pas : il la croit là, elle est sous le lit ; il la pense derrière lui, elle sort comme une furie de sous la commode… Une anguille, ou plutôt un thon, ou un saumon (les chats préfèrent).

Esther1

Quand la partie se termine (Diego renonce…), Esther propose un autre jeu. La salle de bains est un endroit formidable : la bonde de la baignoire se transforme en souris et saute dans les airs, ce sont ensuite les chouchous et les barrettes d’Hannah qui sortent de leur boîte. Celle-ci est pourtant tournée vers le mur pour que les tiroirs restent inaccessibles. Mais c’est encore plus amusant d’aller pousser la boîte pour accéder aux tiroirs. Un coup de patte, et hop ! Toutes ces bestioles multicolores sont libérées de leur prison et prennent vie sur le plancher (certaines se cachent un peu partout et on ne les retrouve que dans l’aspirateur…) Esther virevolte, Diego essaie de la suivre et nos deux autres Bleu Russe (nos deux mamans désormais sages et tranquilles) observent la scène d’un œil complaisant. Elles ont assez à faire avec leurs bébés (quatre nouveaux-nés en ce moment).

Petite sieste (les plus courtes sont les meilleures). Passons au salon (Hannah est partie à l’école). Génial, il y a des poutres suspendues, la jungle. Esther se précipite avec aisance de la mezzanine à la poutre, demi-tour, vol plané et la voilà sur l’armoire. Quand le chapeau de cette grosse dame tombe dans un grand fracas, c’est d’un œil faussement étonné qu’Esther regarde son œuvre et moi, fâchée de cette énième bêtise (il va falloir faire venir le menuisier pour fixer ce chapeau qui ne supportera plus guère cette aventure déjà réitérée).

Bon bon, changeons de sujet. Heiva sera peut-être plus complaisante.

Courses-glissades dans la salle à manger : Esther joue au mouton avec Heiva, colley bien sympa qui se prête volontiers au jeu jusqu’à ce qu’Esther, poussant la provocation un peu plus loin, s’essaie à lui chiper quelques croquettes. Heiva a déjà renoncé à gronder car elle sait qu’Esther sera vite sur l’évier, hors d’atteinte canine. Esther a soif (tout cet exercice déshydrate !) : un coup de patte pour aider l’eau à couler du robinet. Enfin, le robinet, c’est quand il n’y a pas de vase disponible. Sinon il est évidemment plus sympa d’aller renverser le vase sur la nappe. Ça fait des dessins sur le tissu, on peut croquer quelques pétales, déchirer quelques feuilles, et observer sa maîtresse sortir la serpillière, nouvel animal fabuleux sur lequel sauter !

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Pourquoi êtes-vous tous fâchés ? Il n’est que midi, j’ai encore tout l’après-midi pour inventer ma vie de « SACREE MINETTE ».

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